Liste des articles
-
Métaphysique
Le métaphysique, source de toute science et essence de toute religion
Si l’on revient toujours à Platon et Aristote, c’est qu’ils ont posé une fois pour toute, scientifiquement et philosophiquement ce qu’il en est de la Cause et de l’accès à cette Cause ; ce qu’on dénomme le métaphysique. Dès lors, toute science en dépend et toute religion en relève essentiellement.
-
Métaphysique et métapolitique
À propos de la « Manufacture de l’homme apolitique »
Si ladite « démocratie » elle-même, ploutocratique dès son origine, aux Etats-Unis aussi bien qu’en France, et explicitement confisquant le pouvoir au peuple, finit par transformer les citoyens en habitants apolitiques, l’ultralibéralisme, en vassalisant les Etats, les rend progressivement tout autant apolitiques. La Manufacture de l’homme apolitique présente une tendance irréversible. Si la prise de conscience est rendue évidente par l’analyse au cordeau de Caëla Gillespie, restera à imaginer un plan d’action de la résistance.
-
Métaphysique et métapolitique
La production de richesse : un impensé de la théorie économique
La recherche de la productivité pour elle-même, en baissant les prix et en augmentant les volumes, permet certes d’accaparer une plus grande partie de la valeur circulante dans les échanges. Mais c’est ici qu’apparaît clairement, mais bien après Adam Smith, la contradiction inhérente à l’idée de « production de richesse » : en cherchant inlassablement à produire mieux, plus rapidement et donc moins cher, on détruit la valeur de ce qu’on produit en espérant capter une plus grande partie de celle qu’on ne produit pas.
-
Métaphysique et théologie
De la prière
Utilisant les mots d’un prêtre adressés à un enfant pour lui donner trois aspects de la prière à Dieu, on peut découvrir les valeurs spirituelles les plus élevées. C’est ce qui sera suivi ici, avant que d’aller des mots au silence, d’actes sporadiques à une prière permanente.
-
Métaphysique et théologie
Métaphysique de l’Amour
Étant donné l’importance universellement donnée à l’amour, voici un aperçu de ce qu’il en est théologiquement et pratiquement, permettant d’esquisser une métaphysique de la relation complétant avantageusement une métaphysique de l’être parfois insuffisante.
-
Métaphysique et métapolitique
À propos de la métapolitique sur le site de metafysikos
Lorsque Joseph de Maistre reprit en français le mot Metapolitik de philosophes allemands, il le comprit en terme de métaphysique de la politique. Le panorama de la métapolitique que dresse Aldo La Fata est bien plus vaste, remontant à un usage chrétien en droit canonique et se déployant, au gré des usages en vogue dans […]
-
Métaphysique et métapolitique
Généalogie de la métapolitique
Après un ouvrage biographique dédié à Silvano Panunzio et paru dans la collection « Tabula fati » de la maison d’édition de Marco Solfanelli : Silvano Panunzio. Vita e pensiero, Edizioni Solfanelli, Chieti 2021, cet article condensé est consacré à la perspective métapolitique du célèbre écrivain traditionnel, Silvano Panunzio, dont peu a été dit jusqu’à présent.
-
Métaphysique et science
Physique newtonienne et aristotélicienne
Il s’agit ici de montrer que le concept d’espace absolu de Newton n’est pas aussi problématique qu’on l’a cru, de même que le conflit entre relationnistes et substantivistes peut être résolu. Il suffit d’adopter la distinction ontologique proposée Wolfgang Smith entre le corporel et le physique. On montrera ainsi qu’espace absolu et relationnisme ne sont que les deux faces d’une même monnaie. Dès lors, certaines questions de mécanique, telle que celle du mouvement, traditionnellement considérées comme physiques, sont en fait métaphysiques et peuvent être expliquées en conséquence.
-
Métaphysique et science
Retour à Pythagore
La physique du cosmos présente des anomalies extravagantes; or, en trois minutes, le calcul de physique élémentaire donne le demi-rayon de l’univers, que les dernières mesures confirment, éliminant « l’expansion de l’univers » et remplaçant le Big Bang par un Bang Permanent dans un Cosmos constitué par le balayage d’une seule particule, l’électron. Ce calcul de 1997 est dans un pli cacheté dont l’ouverture vient d’être demandée (2024). Après les trois révolutions de la cosmologie (copernico-galiléenne, newtonienne et relativiste), on annonce ici la révolution « holique-solanthropique ». Les implications sur la Science sont considérables.
-
Métaphysique et théologie
La théologie après la transformation numérique
Cet article est une introduction à son livre Verteidigung des Heiligen: Anthropologie der digitalen transformation, Herder, 2021 (Anthropologie de la transformation numérique. Défense de la sainteté, à paraître dans Théôria chez L’Harmattan). Il récapitule par passage les résultats de recherche de cette monographie sur la transformation numérique.
-
Métaphysique et philosophie
De ars athletica
Le sport est un mot valise, dans lequel il est intéressant de distinguer le jeu, propre aux enfants, le spectacle, propre au divertissement, la performance, propre aux Bellérophons des temps modernes – voire au transhumanisme –, la compétition, propre à une vision du monde artificiellement élitiste (en opposition au fonctionnement plus efficace de la coopération) et suivant laquelle tous sont condamnés à perdre (sauf un) et, seule partie vraiment fondamentale, l’exercice physique nécessaire à la santé.
-
Métaphysique et science
Sur la différence entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine et les implications éthiques de l’intelligence artificielle et de l’intelligence humaine lorsqu’on les confond
Avec l’accord de Sarah Spiekermann, voici notre traduction de l’un de ses articles importants concernant les différences irréductibles entre « intelligence artificielle » et intelligence humaine. Après avoir soigneusement distingué la raison et l’intelligence, elle caractérise les systèmes d’IA comparativement aux êtres humains. Les critères de comparaison sont que les systèmes d’IA (1) disposent de peu d’informations de type humain, (2) ne peuvent pas réagir comme des humains, (3) ne peuvent pas penser comme des humains, (4) n’ont pas de motivation humaine et (5) ne disposent pas d’une autonomie comparable à celle de l’homme. On s’en doute, une conclusion lapidaire ne sera pas absente, permettant de lever une confusion qui règne aussi bien dans un certain grand public, à la suite des célèbres films de science-fiction que dans l’esprit de certains scientifiques, moins versé en terminologie philosophique précise. La référence principale de cet article est : Spiekermann, Sarah. 2021. « Zum Unterschied zwischen künstlicher und menschlicher Intelligenz und den ethischen Implikationen der Verwechselung. » In Philosophisches Handbuch Künstliche Intelligenz, edited by Klaus Mainzer, 1-20. München: Springer Verlag.