Métaphysique et histoire
Liste des articles
-
Un prêtre indépendant au XIXe siècle : l’abbé Lacuria (1806-1890)
Présentation de la vie et de la pensée de Lacuria sous un angle ésotérico-politique comme on le trouve dans l’objet de Politica Hermetica, ou du Corriere Metapolitico italien. Cet angle de vue comporte les dimensions de la conception de sa prêtrise par Lacuria, sa pensée théologique ainsi que sa pensée politico-sociale.
-
« Monothéismes », « religions du Livre », « mentalités prélogiques », « gnosticismes » et autres catégories discutables.
Issues de périodes européocentristes, voire colonialistes, de trop nombreuses catégories très discutables persistent à être employées par facilité, jusque dans les milieux académiques où, pourtant, elles sont souvent dénoncées. Ce n’est véritablement un problème que pour les non-spécialistes que ces catégories peuvent induire en erreur. Le propos de cet article est de clarifier la question de ces catégories plutôt périmées, tels les « monothéisme », « polythéisme », « religions du livre », « mentalité prélogique », « gnosticismes », ainsi que quelques opposés courants qui ne sont qu’artificiellement en exclusions réciproques (le naturel et le surnaturel, le symbolique et le réel, le croire et le savoir).
-
Lacuria, un « naïf » au XIXe siècle
Madame la présidente du jury, Messieurs les professeurs, [INTRODUCTION] Lacuria est un grand naïf ! et cette naïveté aura gouverné les grandes orientations de sa vie comme la plus grande partie de son œuvre. Ainsi aura-t-il été naïf de croire, dans les années 30, qu’il pouvait trouver une synthèse entre un certain panthéisme et la doctrine […]
-
Lacuria et Beethoven, Un philosophe du XIXe siècle commente les œuvres de Beethoven
Il est surprenant qu’un « philosophe inconnu » du XIXe siècle commente les œuvres de Beethoven. Il faut dire que cet « apôtre de Beethoven » dispose, en plus d’une certaine science, du « culte » de la musique, qui est pour lui « le parfum des nombres ». Ce qu’il entend proposer, selon l’académicien Serre, ce serait donc une métaphysique de la musique, « art divin, symbolique à ses yeux de cette harmonie suprême, de cette grande musique des êtres et des idées, qu’était pour lui la philosophie, c’est-à-dire la réalité universelle ».
-
L’abbé Lacuria, le « philosophe inconnu » du collège d’Oullins
Beaucoup citée, rarement lue, l’œuvre de l’abbé Lacuria méritait d’être présentée aux professeurs et élèves du collège qu’il cofonda et dirigea dans le deuxième quart du XIXe siècle. Au-delà, les linéaments de sa pensée, elle-même pour le moins originale, méritaient d’être résumés.
-
Les impensés de la laïcité
La notion de « Laïcité », bien que fortement pensée et développé en France, nous semble présenter, dans les faits si ce n’est dans sa conception, quelques impensés notables en termes de convictions rationalistes, d’exclusion réciproque des domaines public et privé, voire d’une impossible morale laïque.
-
Rossellini, l’autre cinéma
Lorsqu’on a eu la chance de voir un film du réalisateur Roberto Rossellini (1906-1977), on découvre un cinéma comme art de montrer sans montrer, un art sans ficelle, sans gadget, sans effets spéciaux. Le film montre ce qu’est l’acte de filmer, c’est une leçon de cinéma !
-
Lacuria et Beethoven. Un philosophe du XIXe siècle admirateur de Beethoven
L’on sera certainement surpris de voir associé un parfait inconnu, Lacuria, à l’un des plus grands compositeurs de tous les temps, Beethoven. Cela dit, nous verrons que s’il s’agit, certes, d’un « illustre inconnu », Lacuria est un personnage hors du commun, un penseur original doublé d’un mélomane averti, mettant Beethoven à ce point au-dessus de tous les autres compositeurs que ses proches l’ont appelé l’« apôtre de Beethoven ».
-
L’abbé Lacuria, co-fondateur et directeur méconnu du Collège d’Oullins
Après la Révolution, quelques prêtres catholiques téméraires ont fondé des collèges, puis ont obtenu d’y faire passer le « baccalauréat ». Le collège d’Oullins, près de Lyon fut l’un deux, devenu depuis un très grand centre scolaire. À l’époque (années 1830), le fameux abbé Lacuria a fait partie des fondateurs et des directeurs de ce collège, ses élèves les plus proches devenant « disciples de Pythagore ».