« État politique dans lequel la souveraineté appartient à la totalité des citoyens, sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité » (Lalande, nous soulignons), ce qui signifie que le pouvoir est à tous (pas forcément en même temps et dans tous les domaines), il faudrait alors parler d’une panarchie. La problématique réside dans l’exercice de cette souveraineté. L’histoire récente a assimilé régime représentatif et démocratie, alors qu’ils furent expressément opposés par les fondateurs modernes (Angleterre, Etats-Unis, France). Or, la démocratie n’est pas le pouvoir de la majorité, mais l’intégration des minorités, ni le totalitarisme d’une minorité : les ploutocraties et élitocraties actuelles. Il faudrait désormais parler de diacratie (le pouvoir est partagé) pour retrouver le sens original de « démocratie ».